Note d'intention 2.0

Voila j'ai écrit une autre note d'intention, plus affirmative et enthousiaste, j'ai retiré le vocabulaire hégelien dites moi ce que vous en pensez

Spirale ne se donne d’avance aucun contenu, aucune ligne éditoriale qui orienterai les écrits qui lui seront proposés à partir d’une thématique ou d’un but formellement défini. L’originalité d’un tel projet se situe au niveau d’un constat partagé entre les membres créateurs et partant, d’une intention, non d’une destination.

La philosophie, discipline la moins spécialisée et concernant chaque personne existante, trouve son medium de prédilection dans la revue. Elle qui exprime aussi bien une constellation de priorités et de thématiques, que le dynamisme du dialogue d’un numéro à l’autre. Nous autres membres créateurs ont le désir de lire, autant que d’être lu dans un espace où chaque lecteur est potentiel contributeur. Cela suppose une attitude critique que nous encourageons. « Critique » ne doit pas être pris dans le sens d’une attaque, toute bonne critique est positive car elle redirige l’effort théorique loin de ses déroutes, et/ou plus au fondement de ses préoccupations. Nous voulons nous exprimer avec l’espérance d’un terrain théorique commun qu’il y a à défricher, éprouvé par un ton sobre, attaché au développement rationnel et conséquent d’un point de vue. Nous voulons parler à tout penseur armé de patience et de rigueur, rien dans cette revue ne doit paraître absolument étranger à quiconque s’y attarde. Ainsi elle se tient loin des débats de spécialistes ultra-référencés.

L’art, pris comme pure affirmation, comme création d’une logique propre à l’œuvre s’insère, comme la philosophie, dans un dialogue par lequel les œuvres se subliment, par lequel elles éclosent et se découvrent dans leurs subtilités. Que les écrivains de Spirale fasse de la langue la leur, que leurs formes narratives et leurs images composent l’unité de l’œuvre pour lui appartenir. Que l’art plastique se mêle aux écrits et que le passage d’une œuvre à l’autre soit un saut entre deux mondes.

Voilà pour l’intention, le reste est affaire d’organisation. Les formes d’expression sont ouvertes : théorie, littérature, poésie, dessin, photographie (à savoir que nous n’imprimons pas en couleur et que les articles doivent faire maximum 10 pages). Les écrits sont publiés sous pseudonyme, la question étant moins : « qui parle ? », et avec elle toute autre question qui vise un aspect extérieur à ce qui est couché sur papier, mais plutôt « la chose est là, que nous dit-elle ? ». Le comité de rédaction est un groupe de 3 à 5 personnes tirés au sort parmi les personnes intéressées. Pour le reste, et devrais-je dire en tout et pour tout, cela est aux mains des contributeurs.